Accro à la masturbation : que faire ?

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Publié le : 02 juillet 20215 mins de lecture

S’il est tout à fait normal et même très sain de se masturber, comme un homme comme pour une femme, chez certaines personnes cela devient un réel besoin, voire même une obsession, c’est ce que l’on appelle la masturbation compulsive. Le problème, c’est que la situation ne se prête pas toujours à la satisfaction de cette envie qui revient continuellement. De plus, beaucoup de personnes qui se disent accro à la masturbation sont en réalité très frustrées car elles ne parviennent plus à atteindre un haut niveau de satisfaction et de bien-être. Regarder des films X, discuter au tel rose ou finir par consulter un médecin : quelles solutions pour retrouver une vie sexuelle épanouissante ?

 

Quand commence-t-on à réellement parler d’addiction ?

La masturbation est une activité qui procure du plaisir grâce à des hormones que sécrète notre cerveau, tout comme le sport, la nourriture ou encore la plupart des drogues. Il est donc fréquent qu’une personne devienne accro à cette sensation et la recherche à tout prix, c’est là que l’on commence à parler d’addiction. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une addiction à la masturbation ne va pas s’évaluer en prenant en compte la fréquence mais plutôt le ressenti qui l’accompagne. S’il est tout à fait normal de ressentir l’envie de se masturber lorsque l’on vit ou que l’on pense à des situations stimulantes, c’est lorsque la masturbation devient un besoin entêtant et presque obsessionnel que l’on commence à réellement se poser la question d’une éventuelle addiction.

 

Mais alors quel est le problème, puisque la masturbation est naturelle et même bénéfique pour la santé ? Tout comme une addiction au sport par exemple, l’addiction à la masturbation pose problème car elle va prendre petit à petit de plus en plus de place dans l’esprit et dans la vie de la personne qui en souffre, pour finir par l’isoler du reste du monde. Une personne qui est obnubilée par la masturbation va par exemple refuser des sorties avec des amis afin de passer la soirée seule et de pouvoir assouvir ses pulsions en cas de besoin. Il est également important de savoir que la masturbation répétée est souvent la conséquence d’un mal-être et non pas sa cause. Stress et anxiété peuvent par en effet entraîner une personne à rechercher une sensation d’apaisement à tout prix.

 

Comment se sortir de cette situation inconfortable ?

Avant de chercher une solution, il convient de s’intéresser à la cause du problème. En effet, si vous vous masturbez souvent et pensez beaucoup à le faire car vous n’arrivez plus à éprouver du plaisir par exemple, vous pouvez essayer de régler ce problème en utilisant des supports plus stimulants comme les films érotiques ou encore le téléphone rose. Ce dernier peut également venir en aide aux personnes qui abusent de la masturbation car elles se sentent seules. Si le manque de plaisir se fait ressentir au niveau des relations sexuelles avec votre partenaire et que la masturbation devient la “seule solution” pour atteindre l’orgasme, alors il serait certainement intéressant de discuter avec votre partenaire et, éventuellement, de consulter un sexologue.

 

Dans les cas où la masturbation excessive est le résultat d’un mal-être plus profond, comme de l’anxiété par exemple, il est essentiel de consulter un médecin généraliste et/ou un psychologue. S’il est compréhensible de se sentir gêné ou mal à l’aise à l’idée d’aborder ce sujet avec un spécialiste, il est essentiel de garder en tête que leur point de vue est uniquement professionnel et qu’ils sont fréquemment confrontés à ce type de situation. Si vous ne traitez pas la cause de votre anxiété ou de votre stress, cela risque d’avoir des conséquences très graves sur le long terme, au-delà de l’addiction à la masturbation, comme par exemple l’isolement ou la dépression. Si vous vous sentez en confiance avec votre médecin traitant, vous pouvez tout à fait commencer par lui exposer la situation en lui demandant conseil, il pourra vous indiquer s’il juge qu’un suivi psychologique est nécessaire ou si le problème peut être résolu par une prise de médicaments ou autre. Dans tous les cas : en parler est primordial !

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